À contre coeur, que du bonheur
Vientiane, une arrivée réconfortante
Vientiane, capitale du Laos m'accueille à cœur ouvert après mon escapade vietnamienne rocambolesque. Dès l'aéroport et un visa « on arrival » en deux minutes, les sourires éclaircissent de concert la nuit laotienne déjà tombée. Il me faut rejoindre le centre ville et pour cela plusieurs possibilités s'offrent à moi, taxi, Tuktuk ou bus, ce dernier sera mon choix. Direction l'arrêt de bus mais celui-ci est vide, et aucun n'ose percer l'horizon pendant 20 minutes, ce sera donc la marche jusqu'au centre ville finalement à seulement 2 kilomètres. J'ai à peine fait 200 mètres que j'ai déjà croisé de nombreuses femmes assises chacune à une table d'écolier, un grand registre et un stylo devant elles. Je me dis qu'il s'agit de stands de péages pour les bus et tuktuks comme en Inde, mais aussi nombreuses j'ai des doutes. Et comme dirait l'autre, quand on ne sait pas... on demande ! Et bien il s'agit en fait de la loterie nationale, je ne savais pas que les laotiens étaient de sacrés joueurs ! Les femmes sont adorables, m'expliquent qu'il n'y a plus de bus, me posent plein de questions et rigolent à me savoir marcher jusqu'au centre ville avec mon gros sac à dos. En fait les bus ne circulent que le jour ici, j'aurai pu attendre longtemps... Dans la discussion, une voiture s'arrête, c'est le mari de l'une d'elles. Tellement gentil que deux minutes plus tard j'étais dans le coffre du pickup en direction du centre ville. Le Laos, ça commence plutôt bien. Me voici maintenant à chercher une guesthouse dans mon budget, et très rapidement je suis aidé par les locaux qui spontanément viennent vers moi pour m'indiquer les meilleures places pas chères. Ils sont très souriants, gentils et d'un calme Olympien, le contraste avec la Chine et l'Inde est saisissant. Je me retrouve donc dans une des meilleures adresses de backpackers de Vientiane, juste ce qu'il me fallait pour décompresser après mon aventure carcérale.
Après une excellente soirée en compagnie d'une bonne dizaine de baroudeurs venus de tous les continents, une bonne nuit de sommeil me permettra de repartir comme neuf à l'attaque de ce pays qui de premier abord semble véritablement accueillant.
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